Le burn-out, qu’est-ce que c’est ?

Nous avons traduit en français l’expression anglaise « burn-out » par « syndrome d’épuisement professionnel » qui se manifeste plus spécifiquement par un épuisement physique, émotionnel et mental. Il est un mal lié au monde du travail et peut toucher toutes les personnes qui exercent une activité professionnelle, sans distinction du statut. Il faut savoir que, jusqu’à aujourd’hui, cet épuisement n’est pas une maladie caractérisée.

Le stress, les conflits internes, un mauvais management ou une surcharge de travail peuvent aboutir à un épuisement professionnel. Et il faut bien faire la différence entre épuisement professionnel, liés à une organisation du travail, et dépression, liée à un tempérament prédisposé.

Le burn-out en France en quelques chiffres

7 à 10 % des salariés sont concernés par le burn-out, selon une étude menée par le cabinet Technologia. Ce qui représente plus de 3 millions d’actifs considérés comme en risque élevé de burn-out en France.

https://technologia.fr/etudes/letude-complete-le-syndrome-depuisement-une-maladie-professionelle/

Le risque est particulièrement élevé chez les agriculteurs (23,5%) devant les artisans, commerçants et chefs d’entreprise (19,7%) et les cadres (19%). Viennent ensuite les ouvriers (13,2%), les professions intermédiaires (9,8%) et les employés (6,8%).

Comment reconnaître les signes avant-coureurs ?

Il s’agit d’une spirale ascendante dont les premiers signes apparaissent au bout de 6 mois de stress professionnel. Il y a d’abord une phase de résistance, puis arrive la rupture suivit d’un épuisement.

Le burn-out peut faire survenir un ou plusieurs symptômes :

  • Troubles du sommeil

  • Difficulté à se concentrer

  • Perte sensible de confiance en soi

  • Problèmes digestifs : le burn-out a bien souvent des conséquences sur le nerf vagal ce qui peut entraîner constipation, diarrhées, mauvaise haleine fréquente…

  • Douleurs musculaires : les douleurs aux cervicales, les troubles musculo squelettiques voire une boule au ventre liée à un stress musculaire font partie des signes qui peuvent révéler le syndrome

  • Problèmes de peau : lors d’un burn-out, les nerfs sont mis à rude épreuve ce qui a des conséquences sur la peau.

  • Variation de poids

  • Problèmes cardiaques

  • Addictions : cigarette, alcool, nourriture, sport…

  • Détérioration du rapport aux autres ; collègues et proches peuvent être en première ligne lors d’un burn-out. Celui-ci se manifeste par une capacité à s’énerver rapidement ; à faire preuve de cynisme et de pessimisme.

  • Situation de déni : Le burn-out est souvent vu comme un mal honteux. La personne touchée peut se sentir coupable ce qui peut entraîner un déni sur sa situation. 

Que dit la médecine traditionnelle ?

La première des choses à faire lorsqu’on commence à ressentir les effets d’un burn-out est d’en parler avec ses collègues ou avec son supérieur. Il arrive souvent que le dialogue puisse améliorer une situation que le salarié pourrait trouver délétère. Et puis, mettre des mots sur un mal ressenti est toujours bénéfique. Cela dit, il arrive que cela ne suffise pas. Alors on a la possibilité de rencontrer le médecin du travail qui peut être un intermédiaire efficace entre le salarié et l’entreprise. Enfin, si la situation ne s’améliore pas, quitter son emploi reste la seule solution envisageable pour préserver sa santé mentale. Il n’est pas rare que les employés souffrant de cette pathologie se tournent vers une reconversion professionnelle.

Que propose Med By Me?

Med By Me vous propose un programme sur 27 jours pour vous donner les outils nécessaires à un rebond vers un mieux-être. Parce que les premières conséquences du burn-out sont une démotivation, une fatigue et un sentiment profond d’être exténué, perdu, triste, apathique, on ne trouve plus les ressources nécessaires pour s’en sortir. L’application est là justement pour changer ces perceptions afin de nous redonner le courage d’aller mieux.

On vous propose alors des vidéos et des audios pour vous réapprendre à prendre soin de vous, par la respiration et par la prise de conscience de votre état.

Quelles seront les avancées dans les années à venir ?

Pour faire avancer la reconnaissance de l’épuisement professionnel, il faudrait que le syndrome soit reconnu comme une maladie professionnelle et donc qu’elle fasse bénéficier le patient d’un remboursement des soins non pas par la Sécurité Sociale mais bien par la branche accidents du travail-maladie professionnelle. Il est possible aujourd’hui de le faire, mais la démarche est longue et ardue, peu adaptée aux conséquences directes qu’a le syndrome sur le patient. 

Pour une reprise du travail, on peut vous proposer une consultation d’un psychiatre, accompagné ou non d’un traitement médical. Mais au-delà de l’individu, c’est le poste et les conditions de travail qui devront faire l’objet d’un diagnostic, pour éviter que le burn-out ne consume d’autres salariés.

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